Une protéine qui semble un régulateur important de la maturation et dont les divers niveaux étudiés montrent des altérations dans le degré de ramollissement des fruits, la pigmentation et l'accumulation de sucre.

 

 

Des chercheurs de IHSM (Instituto de Hortofruticultura Subtropical y Mediterránea La Mayora UMA-CSI) ont identifié et caractérisé la protéine FaRIF (Ripening Inducing Factor/facteur d'induction de la maturation). Une protéine impliquée dans le contrôle du mûrissement des fraises et qui influence directement la qualité des baies. 

 

 

Le taux de FaRIF augmentant fortement dans le fruit pendant le processus de maturation, les chercheurs ont étudiés les effets de divers niveaux. Les niveaux diminués ou augmentés de cette protéine, ont produit un retard ou une accélération de la maturation. Les fruits de ces plantes présentant des niveaux modifiés de FaRIF ont montré des altérations dans le degré de ramollissement des fruits, la pigmentation et l'accumulation de sucre, ce qui prouve l'importance du FaRIF en tant que régulateur de la maturation.

 

 

Cette découverte ouvre la porte à l'amélioration de la qualité et de la vie post-récolte de la fraise, ce qui pourrait être intéressant pour sa commercialisation. Fruit non climactérique, la fraise doit être récoltée à un niveau optimal de maturité. Mais le stade post-récolte diminue ses caractéristiques telles que la couleur, la texture et le goût.

 

 

La recherche a duré 8 ans et les résultats ont été publiés dans la revue The Plant Cell. Cette recherche a impliqué des chercheurs de IHSM et de IFAPA mais aussi de  l'Institut Max Planck (Potsdam-Golm, Allemagne) et de l'Institut Boyce Thompson de Cornell University (Ithaca, New York, États-Unis).

 

 

 

Cette découverte ouvre la porte à l'amélioration de la qualité et de la vie post-récolte de la fraise, ce qui pourrait être intéressant pour sa commercialisation.